Et oui mesdames, nous sommes pour la plupart en infraction à la loi française.
Vous ne le saviez peut-être pas,
mais cette ordonnance
n'a pas encore été abrogée....
Je vous copie une partie de l'article ci-dessous en lien.
LES TEXTES :
La loi du 26 Brumaire an IX de la République (7 novembre 1800) dispose :
"toute femme désirant s'habiller en homme doit se présenter à la Préfecture de police pour en obtenir l'autorisation...". "...Cette autorisation ne peut être donnée qu'au vu d'un certificat d'un officier de santé...".
le lien ici
Alors je vous demande à toutes
(Enfin celles qui désirent porter la culotte !)
de vous présenter au poste de police
le plus proche pour demander une autorisation !
(Ils vont être contents les policiers,
comme s'ils n'avaient pas assez de boulot !)
Et voici ce que nous obtiendrons :
Après quelques recherches assez difficiles, cette règlementation a été instaurée
pour le département de la seine uniquement au début du 19 è siècle.
pffff..... Franchement, l'époque napoléonienne n'aura pas fini de m'étonner....
Autres recherches sur ce sujet :
En France, durant la Révolution, une ordonnance du Préfet de Police de Paris du 16 brumaire an IX (7 novembre 1800) impose aux femmes désirant s'habiller en homme dans les quatre-vingt-une communes du département de la Seine et les communes de Saint-Cloud, Sèvres et Meudon de se présenter à la préfecture de police pour y être autorisées. Cette autorisation ne pouvait être accordée que pour motif médical. Contrairement à ce qui est souvent affirmé, aucune loi n'est venue généraliser cette restriction. Deux circulaires préfectorales (1892 et 1909) ont atténué l'interdiction et autorisé le port du pantalon féminin si la femme tient par la main un guidon de bicyclette ou les rênes d'un cheval. Pendant longtemps, les femmes ne portèrent pas de pantalon, suivant l’assertion populaire selon laquelle une fille qui porte des pantalons est une fille qui se conduit mal, car une femme honnête a les genoux sales. Cette réglementation n'a jamais été abrogée. En 2003, un député qui proposait de la faire abroger s'est vu répondre que dans ce genre de cas, laisser une loi désuète non appliquée vaut mieux que de faire adopter un texte l'abrogeant.
On aura tout vu, tout lu et tout entendu !